La pollution lumineuse

Cela nous concerne absolument tous. Pas uniquement les observateurs du ciel nocturne mais tous les êtres vivants et, ce, en raison de l’impact négatif sur notre environnement (il suffit d’observer le comportement des insectes autour des réverbères), sur notre santé (avec l’altération du cycle circadien dans des villes où la nuit a quasiment disparu),  sur nos sociétés (que ce soit de façon comportementale ou énergétique).

 

On se souvent bien démuni pour lutter individuellement contre ce fléau, c’est pourquoi nous vous proposons de participer au programme « Globe at night ».

 

« Globe at night » est une campagne citoyenne internationale à long terme qui a démarré en 2013 et qui a, aujourd’hui plus que jamais, besoin de la participation de tous. Son objectif est de suivre les changements de luminosité artificielle du ciel dans les zones urbaines et suburbaines et de les cartographier à l’échelle mondiale. Elle cherche évidemment à sensibiliser le public en le faisant devenir acteur.

Cette campagne fonctionne, vous l’avez compris, sur un mode participatif.

Chaque mois, les observateurs de tous poils ciblent, à l’œil nu, 8 étoiles présélectionnées dont plusieurs dans une même constellation (calendrier ici). En ce moment, Orion.

 

Donc après s’être inscrit et avoir renseigné ses coordonnées et conditions d’observations, les participants notent la visibilité de chaque étoile qui leur est présentée puis transmettent leurs données. C’est pas plus compliqué.

Pour un meilleur rendu d’étude, on peut augmenter le nombre d’observation d’étoiles.

Ce site est accessible dans 14 langues.

L’appli « Ciel en péril » (« Loss of the night ») pour les tablettes et les portables est téléchargeable gratuitement sur Google Play, Itunes, Uptodown et autres.