Depuis novembre, Cathy lit, réfléchit, compulse, s’interroge, pèse et soupèse moult théories . Bref ne dort plus ! C’est décidé, elle nous fait convoquer par le premier ministre suédois (également devenu insomniaque) qui, suite à des séries de catastrophes naturelles, s’interroge.
Mais quelle est la grande question qui les agite et nous intrigue ? Quelle est cette affaire d’état qui nous fait affronter la tempête, les averses de grêle et le coronavirus ? Je vous le dis sans plus vous faire languir : l’influence des marées.
Avec la complicité de Christophe, la salle de toutes nos cogitations est judicieusement préparée. Tels les 12 travaux d’Hercule, 12 questions nous sont posées. Des indices sont proposés un peu partout. À nous d’être futés.
Cathy nous expose en détails le défi que nous devons relever
Oumpfff ! un peu tétanisés au fond de la classe.
Pas de découragement, on relève les manches, l’heure est grave. Il faut trouver pourquoi, comment, les harengs boudent la Baltique, les brise-glace font route arrière quand les machines font route avant, pourquoi les plateformes pétrolières valdinguent dans le détroit de Luçon (heu, on ne savait même pas qu’il existait)…
Alors, voyons voir : l’obliquité de la Terre, la précession des équinoxes… on tient quelque chose là, non ?
Non, non, le globe n’est pas là pour chercher où aller passer ses prochaines vacances
Le cycle astronomique de forçage de marée calculé par Otto, ça te parle ?
Arghhh !!! on n’a pas fini !!!
Vite, vite ! et puis de toutes façons, les relations du couple Terre-Lune ne nous regardent pas.
Soixante minutes plus tard EXACTEMENT, on rend nos copies au premier ministre et à Cathy.
Monsieur Stefan Löfven ne nous remercie même pas mais Cathy reprend un à un les différents points pour une correction riche en explications.
Si vous désirez connaître ou approfondir les réponses à toutes les questions soulevées lors de cette très sympathique soirée, je vous conseille vivement d’aller faire un petit tour dans le monde de Cathy
Bénédicte
Photos de Cathy (évidemment, elle avait le temps, elle !)