Aula de astronomia

Samedi 13 mai, classe d’astronomie à Durango (Biscaye) organisée par Satur.

Je vous passe les détails d’organisation et de co-voiturage pour entrer directement dans le vif de la journée.

Dès notre arrivée, dans ce qui ressemble fort à notre Reptou, nous apercevons la coupole de l’observatoire.

Esteban Esteban-Pañalba, professeur de mathématiques, de technologie, d’astronomie et inventeur-bricoleur génial, accompagné de son épouse Maité, nous accueille chaleureusement.

Le soleil domine suffisamment les nuages pour permettre aux cadrans solaires installés dans la cour de donner leur pleine mesure.

Du plus classique au plus inattendu nous découvrons :

– Le cadran solaire avec gnomon et éventail de lignes horaires

– Le cadran analemmatique pour lequel l’heure est donnée par la direction de l’ombre de nos petits corps replets. C’est avec « style » que nous indiquons l’azimut du soleil. La ligne des dates est tracée en suivant la forme d’un 8 étiré qui compense l’équation du temps.

– Le cadran digital, invention d’Esteban dont l’ingéniosité force notre admiration

– Le cadran à fibres optiques, qui conduit la lumière solaire jusqu’aux marques indiquant les heures.

Sur un pilier, quelques destinations aux curieuses orientations nous indiquent des distances en ligne droite à travers la Terre.

Nous entrons dans la salle pédagogique et découvrons un autre cadran solaire.

Telle une montre, il dispose de 2 aiguilles et fonctionne à l’aide d’un capteur photo-électrique, qui repère la position du Soleil, couplé à un système électro-mécanique qui fait avancer ou reculer les aiguilles.

Les entrailles de la chose.

Dans une partie de la pièce des instruments d’observations, dont une reproduction de la lunette de Galilée.

Un planétarium parapluie montrant, en plus du système solaire, des étoiles jusqu’à la magnitude 4

et un projecteur de planétarium « fait maison » qui attend quelques réparations.

De nombreuses maquettes pédagogiques pour expliquer la mécanique céleste, dont Esteban nous livre quelques secrets.

Autre petite merveille, cet ensemble de 4 pièces intitulé « Coniques, qu’est-ce qu’elles sont ? un exemple quotidien ».

Elles matérialisent à la perfection la courbe suivie par l’ombre projetée des rayons du Soleil suivant les latitudes. Ces maquettes ont été primées au concours « Physic on stage 3 », édition 2003 et ont été sélectionnées pour aller au centre ESTEC de l’ESA à Noordwijk (Pays-Bas).

De nouveau dans la cour, Esteban nous propose à l’aide d’une terre parallèle, de lire l’heure sur un minuscule cadran solaire à l’instant précis.

Puis de mesurer la taille de l’ombre de la tour Eiffel, d’une pyramide, de la statue de la Liberté… sauf que là-bas, ils dorment encore.

Pour clôturer cette matinée nous montons dans la coupole qui protège un télescope Smith-Cassegrain 8”. L’installation est vétuste et, chaque nuit la pollution lumineuse envahit le ciel. Aussi le télescope ne peut plus que perturber les élèves en leur montrant, pales en bas, pied en haut, les éoliennes de la montagne voisine.

Fin de cette passionnante « aula de astronomia ».

Juanma, un ami de Satur, nous fait visiter la ville de Durango où il a vécu une dizaine d’années.

Celle-ci possède un riche patrimoine architectural et nous déambulons avec plaisir dans les vieilles rues du centre historique.

L’arc de sainte Ana

Hôtel de ville

 

Comme nous ne sommes pas de purs esprits, il est temps d’aller se substanter dans une petite auberge, avant de prendre la route du retour.

 

Un grand merci à Satur, Esteban et Juanma pour cette belle journée.

 

Bénédicte